Les outils informatiques pour le contrôle de l’activité des salariés

Les outils informatiques facilitent la tâche aux employeurs en matière du contrôle des activités de chacun de leurs salariés. Pour se débarrasser du stress, chaque employé a besoin de pauses et de divertissements. D’ailleurs, il est impossible qu’un salarié travaille sans cesse tout au long de la journée. Chaque salarié doit être au courant de tout ce qu’il ne peut pas faire pendant les heures de travail. Ainsi, ils seront à l’abri d’éventuelles sanctions dues au contrôle et la surveillance stricts à l’aide des outils informatiques.

Quand est-ce que la cyber surveillance est-elle nécessaire ?

De nombreuses entreprises adoptent la cyber surveillance. Il s’agit d’un système facilitant le contrôle de l’usage d’internet. Il permet de contrôler les téléchargements des fichiers, les sites consultés… Le chef d’entreprise utilise ce système pour mieux cerner le comportement de chaque salarié pendant les heures de travail. Certains travailleur utilisent parfois internet pour des fins personnelles. Ils profitent de la connexion http://www.francemedicale.net illimitée et haut débit de l’entreprise pour télécharger leurs films et musiques préférés. Mais un tel comportement ne plaît pas du tout au patron. Selon la Commission nationale informatique et liberté ou CNIL, il est impossible d’interdire catégoriquement toutes actions personnelles sur Internet. Mais la cyber surveillance permet aux employeurs de limiter les divertissements en ligne afin de veiller à la productivité.

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Sanctions et usage abusif d’internet

Grâce aux outils informatiques, les employeurs peuvent détecter facilement les comportements abusifs face à Internet. En cas de faute grave, ils peuvent appliquer différentes sanctions. Elles s’appliquent à un salarié qui abuse de l’usage d’Internet pour des fins personnelles au-delà de 41 heures par mois. La technologie empêche ainsi au salarié d’utiliser à sa guise les matériels propres à l’entreprise. Un directeur d’établissement n’a donc pas le droit d’utiliser fréquemment les ordinateurs destinés à la prestation de travail.

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Les différents types de logiciels de surveillance et leurs fonctionnalités

Les employeurs ont à leur disposition différents types de logiciels de surveillance pour contrôler l’activité de leurs salariés sur Internet. Le premier type est le « keylogger » ou enregistreur de frappe, qui permet d’enregistrer toutes les touches du clavier effectuées par un salarié. Ce logiciel collecte ainsi des informations précieuses relatives aux activités sur ordinateur, notamment les mots-clés tapés et les sites visités.

Le second type est le « screen logger », qui permet quant à lui d’enregistrer l’écran d’un ordinateur. Ce logiciel peut être utilisé pour surveiller ce que font les salariés lorsqu’ils travaillent, mais aussi pour identifier toute fuite éventuelle d’information confidentielle.

La troisième catégorie concerne les filtres web, qui sont utilisés pour bloquer certains sites considérés comme non professionnels ou potentiellement dangereux (sites pornographiques, réseaux sociaux…).

Il existe des programmes plus sophistiqués tels que ceux basés sur la reconnaissance faciale ou vocale. Ces technologies peuvent identifier chaque utilisateur grâce à sa voix ou son visage et donnent une indication immédiate aux employeurs sur le temps passé devant un écran, par exemple.

Tous ces outils informatiques constituent donc des moyens efficaces pour limiter l’utilisation abusive des médias sociaux et autres plateformes internet non essentielles dans l’exercice professionnel quotidien.

Les bonnes pratiques à adopter pour assurer la protection des données personnelles des salariés

L’utilisation de ces outils informatiques pour surveiller les activités des salariés peut soulever des questions sur la violation de la vie privée et la protection des données personnelles. Pour éviter toute controverse, vous devez mettre en place une surveillance. Les employeurs doivent expliquer aux salariés ce qui va être surveillé, dans quel but et comment ces informations récoltées seront utilisées.

Vous devez obtenir l’autorisation des salariés avant de mettre en place un système de surveillance. Cette autorisation doit être donnée librement et sans pression exercée sur le salarié.

Les employeurs doivent aussi veiller à ne collecter que les informations strictement nécessaires au respect du règlement général sur la protection des données (RGPD). Tout enregistrement ou traitement injustifié de données personnelles pourrait exposer l’employeur à d’éventuelles poursuites judiciaires et/ou administratives.

Vous devez informer les salariés des logiciels qu’ils utiliseront pour contrôler leur activité sur Internet. Chaque entreprise devrait nommer un responsable chargé du respect du RGPD afin d’aider à identifier tout risque associé à l’utilisation abusive ou inappropriée d’un dispositif de surveillance électronique.

Le respect préalable du cadre légal permettra ainsi aux employeurs comme aux salariés concernés par le contrôle numérique de travailler en toute confiance.

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